Auteur : Sun Shuo, étudiante de la Faculté d'études françaises et francophones de BFSU et bénévole au JO d'hiver 2022 de Beijing.

    Depuis le 18 Janvier, où s’est tenue la cérémonie de départ des bénévoles du BFSU，j’ai vu beaucoup d’articles sur plusieurs comptes officiels de Wechat, la plupart desquels parlent du même événement : les Jeux Olympiques d’hiver 2022 de Beijing. Ces auteurs sont mes copains et comme moi, ils font partie des milliers de bénévoles se rendant ensemble à cette merveilleuse rencontre hivernale.

    « Super cool ! Je fais connaissance avec beaucoup d’athlètes étrangers, ils sont super beaux ! Les gars, je suis déjà leur fan… », disent certains, « Bien que fatigué, stressé, submergé, quand on entend les sportifs dire merci, on est très fiers… ». Lorsque je lis ces phrases-là, je partage profondément leur émotion. Il est absolument passionnant d’obtenir une réalisation personelle.

    Certes, j’ai appris beaucoup de choses intéressantes durant cette période de travail, mais ce qui est le plus important, c’est que je découvre le charme des langues et la nécessité de bien étudier les langues étrangère, car il n’y a pas d’autres moyens que de compter sur les langues pour les  échanges entre diverses civilisations. Pour les Jeux Olympiques d’Hiver donc, et si on a envie de mieux présenter la Chine, il faut maîtriser au moins une langue étrangère, ce qui valorise justement l’existence de BFSU dont la devise nous demande d’aller là où le peuple a besoin de nous.

    Je travaille comme interprète au Centre d’Appel Multilingue (MCC). Je sers d’interprète dans le groupe anglais pour aider les personnes qui en ont besoin. Au début, j’avais peu de confiance en moi-même de faire une bonne traduction entre le chinois et l’anglais en raison d’un niveau de langue modéré. Cependant, avec l’accumulation des expériences sur place, et ayant retenu par cœur de plus en plus de mots et expressions relatifs au sport, je trouve que mon anxiété diminue au fur à mesure. Maintenant il n’y a plus de panique lorsque je reçois des appels. Par ailleurs, j’ai découvert une chose imperceptible : plus tu maîtrises des langues, plus le monde spirituel se montre grand et beau. Juste il y a quelques jours, quand j’ai entendu le français lors de la Cérémonie d’ouverture, j’ai ressenti de la fierté d’étudier cette belle langue rigoureuse, et je peux en profiter pour communiquer avec les gens et découvrir d’autres civilisations.

    Tous les interprètes redoublent d’efforts pour rendre service en différentes langues durant ces jours. Par exemple, les bénévoles du groupe russe ne ménagent vraiment pas leur peine : il y a tellement d’appels qu’ils ne peuvent pas se reposer un moment. Un après-midi, ils ont reçu 17 appels au total pour résoudre un problème médical. Une fois l’obstacle surmonté, ils se sont tous  applaudi de leur réussite et des efforts qu’ils avaient faits.

    Les langues permettent de créer un pont qui rassemble les gens. Je les aimerai tout au long de ma vie et je continuerai à m’efforcer de me cultiver pour mieux servir les Jeux Olympiques d’hiver. Ensemble, vers le futur !